- Le 21 avril 2018, des députés de l’opposition, reniant les lois électorales adoptées par l’Assemblée Nationale – dont ils font partie – et le Sénat, et alors même que la Haute Cour Constitutionnelle ne s’est pas encore prononcée sur la constitutionnalité de ces lois, ont appelé à un coup d’Etat sur la place du 13 mai 1972 devant l’Hôtel de Ville d’Antananarivo. Dés leur rassemblement sur cette place, ils ont réclamé le départ du Président de la République Hery Rajaonarimampianina.
- La foule, manipulée a payé le prix fort. Le bilan de cette triste journée est de deux morts et 17 blessés parmi les manifestants et les forces de l’ordre. Les meneurs du mouvement, malgré les appels à la raison et à l’apaisement s’entêtent dans leur démarche anticonstitutionnelle.
- Le 22 avril 2018, le Président de la République de Madagascar, dans une déclaration à la Nation, avait ;
- adressé ses condoléances aux familles des victimes et son souhait de prompt rétablissement aux blessés, civils et membres des forces de l’ordre ;
- exhorté le Peuple Malagasy à garder son calme,
- condamné la tentative de prise de pouvoir par la voie anticonstitutionnelle fomentée par ces députés de l’opposition
- sévèrement mis en garde ceux qui seraient tentés de fomenter des troubles, ceux qui inciteraient à la haine entre les Malgaches, ceux qui voudraient faire couler le sang et semer la mort en leur indiquant que l’Etat prendra ses responsabilités;
- Le Ministère des Affaires Etrangères de la République de Madagascar invite la communauté internationale à encourager et à soutenir les actions du Gouvernement et du Président de la République de Madagascar de consolidation de la stabilité et de protection de l’ordre constitutionnel :
- Madagascar est un Etat de droit,
- Madagascar n’a plus besoin de réitérer les crises politiques qui, par le passé, ont systématiquement ruiné toute tentative de développement ;
- Madagascar a besoin de tous ses amis pour défendre la démocratie dans le respect de la Constitution et le fonctionnement régulier des Institutions ;
- Madagascar refuse tout ce qui est libertaire, attentatoire à la liberté. La liberté d’expression et celle de manifester ne signifient pas «s’autoriser» à prendre le pouvoir par la rue! ;